Bonjour, Aanii, Hello,

Les deux dernières semaines ont été particulièrement difficiles pour notre communauté. Nous sommes une communauté en deuil. La Laurentienne que nous avons connue est une université dont nous devons assurer l’avenir.

La Laurentienne suscite la passion, et nous avons entendu l’immense soutien à son égard et pour notre population étudiante, notre corps professoral et notre personnel. Il est clair que les gens appuient non seulement, mais chérissent la Laurentienne, et nous leur en sommes très reconnaissants. Nous avons aussi entendu et compris leur angoisse et l’avons ressentie.

L’Université est en train de changer et doit changer. Nous sommes en plein bouleversement. La période de transition sera pénible, comme ces deux derniers mois l’ont souligné. À partir de maintenant, nous pouvons seulement aller de l’avant.

La Laurentienne a présenté au tribunal un affidavit à l’appui de la demande pour une prolongation de la suspension des procédures pendant l’été pour lui permettre de terminer la prochaine phase de sa restructuration. Cet affidavit indique en détail tout le travail accompli jusqu’à présent et ce qui est nécessaire dans la prochaine phase de la restructuration.

Beaucoup est arrivé, et il reste encore beaucoup à faire. Cependant, je pense vraiment que, si l’Université réussit à obtenir le 29 avril la prolongation de la suspension des procédures et l’autre allègement qu’elle demande, il y aura une voie praticable vers une nouvelle Laurentienne viable qui offre le type et la diversité de programmes que la population étudiante cherche et dont la communauté a besoin, c’est-à-dire des programmes en français et en anglais ainsi qu’une approche englobante de l’éducation autochtone, les pierres angulaires de notre mandat triculturel.

L’Université Laurentienne est et demeurera axée sur la population étudiante, et cet accent, ainsi que nos chercheurs, notre corps professoral, notre personnel et notre population étudiante guideront notre croissance alors que nous créons ensemble la Laurentienne de l’avenir.

Merci, miigwech, thank you.

Robert Haché, Ph.D.,

Recteur et vice-chancelier